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Danielle Dorris parle de l'or de Tokyo et de ses objectifs pour Paris

Danielle Dorris a fait la fierté du Nouveau-Brunswick en remportant la médaille d'or au 50 m papillon à Tokyo 2020. Alors qu'elle se prépare pour les Jeux paralympiques de Paris, nous avons rencontré Danielle pour entendre parler de sa victoire historique et de son état d'esprit alors qu'elle se prépare pour Paris 2024.


Temple de la renommée sportive du Nouveau-Brunswick : Tout d'abord, vous êtes déjà entrée dans l'histoire des Jeux paralympiques en remportant l'or au 50 m papillon à Tokyo en 2020. Pouvez-vous nous parler de cette journée et de ce moment ?


Danielle Dorris : La journée de mon 50m papillon a été riche en émotions. Le matin, j'ai établi un record du monde lors des préliminaires, ce qui a été très important pour la finale. Cela montrait que ce que j'allais faire le soir allait être quelque chose de rapide. Ce jour-là, mon entraîneur m'a dit que j'avais fait le temps qu'il pensait que je ferais le matin, et qu'il n'avait donc aucune idée de ce que j'étais capable de faire le soir. Après avoir remporté ma médaille d'or, établissant un nouveau record du monde le même jour avec un temps de 32,99, j'étais aux anges. C'est un jour que je n'oublierai jamais.


TRSNB : Allez-vous vous entraîner avant les Jeux paralympiques de 2024 ?


DD : Avant les Jeux paralympiques de 2024, l'équipe Canadienne de paranatation se rendra ensemble à un camp d'entraînement à Vichy, en France, deux semaines avant le début des Jeux. Cela nous aidera à nous adapter au changement de fuseau horaire et à nous rassembler en tant qu'équipe.


TRSNB : Comment s'est déroulé l'entraînement en vue des Jeux paralympiques de 2024 ?


DD : L'entraînement s'est concentré sur la préparation à la course. Nous nous sommes entraînés en combinaison de course et avons simulé des courses, ce qui m'a donné plus d'occasions d'atteindre la vitesse de la course. Nous avons également fait des séries à la vitesse de l'allure pour mon épreuve la plus longue, de sorte que je sais quelles vitesses seront nécessaires pour réaliser mes meilleurs temps, ce qui est toujours l'objectif ultime dans mon esprit.


TRSNB: Je suis curieux de savoir en quoi la natation peut être un peu unique pour vous. Les meilleures pratiques d'entraînement étaient-elles bien établies lorsque vous avez commencé à nager, ou avez-vous dû, avec vos entraîneurs, faire preuve d'innovation ou de créativité ?


DD : Lorsque j'ai commencé à nager, j'ai eu la chance de rejoindre une équipe qui ne me considérait pas comme un handicap - elle m'a traité comme n'importe quel autre enfant apprenant à nager en compétition. Je nageais avec des enfants qui avaient la même vitesse et le même niveau de compétence que moi. Lorsque je suis passé au CNBO, le club avec lequel je m'entraîne aujourd'hui, c'était la même chose au début. Mais au fur et à mesure que les autres enfants et moi-même grandissions, il est devenu évident que j'étais beaucoup plus lent que les autres. Mon entraîneur et moi avons dû trouver un moyen pour que je continue à m'entraîner avec le même groupe, même s'ils étaient beaucoup plus rapides, parce que c'étaient mes amis. Nous avons découvert qu'il était facile de me faire faire mon propre entraînement pendant que les autres faisaient le leur, et nous avons simplement travaillé les uns avec les autres. C'était vraiment un processus d'apprentissage, mais au bout d'un moment, c'est devenu une seconde nature pour tout le monde de travailler ensemble.


TRSNB: Quand ce parcours sportif a-t-il été le plus difficile pour vous, et qu'avez-vous fait pour le surmonter ?


DD : Le moment le plus difficile de mon parcours sportif a sans aucun doute été celui de la pandémie. Pratiquer un sport qui exige qu'une installation soit ouverte et fonctionne pour permettre l'accès à une piscine pour l'entraînement a été très difficile lorsque tout a été fermé. J'avais perdu ce dont j'avais besoin pour pratiquer mon sport. Je me suis posé beaucoup de questions sur ce que je devais faire et comment je devais m'entraîner. J'ai dû accepter que l'entraînement allait être très différent, et je devais rester motivée pour continuer. Notre solution a consisté à nous entraîner dans mon spa de natation en plein hiver, même pendant les tempêtes de neige. C'était amusant, mais cela m'a permis de rester en forme et d'être prêt à retourner à la piscine lorsqu'elle a rouvert.


TRSNB : Quels ont été les modèles les plus influents pour vous ?


DD : L'un de mes plus grands modèles lorsque j'étais plus jeune était Jessica Long, une nageuse para qui est doublement amputée sous les genoux. Je l'ai admirée quand j'ai commencé à nager, elle m'a beaucoup inspirée.


TRSNB : En tant que modèle, que diriez-vous aux jeunes para-athlètes qui envisagent de participer à des compétitions internationales ?


DD : Je dis toujours aux jeunes athlètes, qu'ils soient para ou non, d'essayer quelque chose, qu'il s'agisse de sport, d'art ou de musique. Vous ne saurez jamais si vous aimez quelque chose si vous n'essayez pas, et ce quelque chose pourrait vous mener à quelque chose de grand.


TRSNB: Y a-t-il autre chose que vous aimeriez dire à notre public néo-brunswickois ?


DD : Je suis très honoré de représenter le Nouveau-Brunswick et le Canada sur la scène internationale. J'espère que tout le monde est fier de moi. TRSNB: Alors merci beaucoup pour parler avec nous.


DD : Merci a vous.

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